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Big Daddy Kane
02/07/2007 03:01
Big Daddy Kane (né Antonio Hardy, le 10 septembre 1968) est un rappeur originaire de Brooklyn.
Biographie [modifier]
Antonio Hardy grandit à Bed-Stuy, un quartier de Brooklyn. Sa carrière débuta en 1984 grâce à un certain Biz Markie sous le pseudonyme Big Daddy Kane, Kane qui signifie « King Asiatic Nobody's Equal ». Lui et Kane étaient de très bons amis et Biz fut très impressionné par son talent de rappeur et le présenta au producteur Marley Marl qui dirigeait le groupe « Juice Crew » dont Kane et Biz Markie compteront parmi ses membres les plus importants. En 1987, Big Daddy Kane signe un contrat chez « Cold Chillin ». Il enregistra son premier single « Raw » qui fut un véritable phénomène dans le rap underground. La même année, il sort Long Live The Kane son premier album, son premier classique, qui le propulsera au sommet du rap notamment avec le single « Ain't No Half-Steppin ». Un an plus tard, son deuxième album It's a Big Daddy Thing obtient un énorme succès. Sur cet album, il travailla avec le producteur Teddy Riley sur le titre « I Get the Job Done ». En 1990, Son nouvel album A Taste Of Chocolate obtient un très bon succès avec ses featurings avec Barry White, Camilla Shabazz (la fille de Malcolm X) ou encore Dolemite. Un an plus tard, son album Prince of Darkness ne réussit pas à suivre le succès des précédents. C'était beaucoup plus du genre RnB que du pur Rap que ses fans attendaient. Big Daddy Kane continua à être présent sur les scènes du showbiz en faisant des photos à moitié nu pour le livre de Madonna titré « Sex » et aussi pour le magazine Play Girl. En 1993, son nouvel album Looks Like A Job For n'eut, malheureusement, aucun succès. En 1994, il signe un contrat avec un autre label, « MCA Records » et sort un autre album intitulé « Daddy's Home ». Big Daddy Kane débuta une carrière dans le cinéma. Il joua notamment dans « Western Posse » ou encore dans « Meteor Man ». De 1994 à 1997 il se retira de la scène. Ce n’est qu’en 1998 qu’il réapparaît avec son dernier album « Veteranz Day » sur « Blackheart Records » qui passa totalement inaperçu. Un best of intitulé The Very Best Of Big Daddy Kane sort en 2001.
Big Daddy Kane reste l'une des plus grandes légendes du rap. Il joua un rôle important dans ce qui est considéré comme « l'âge d'or du rap ».
En 2006, il apparaît dans le documentaire musical de Michel Gondry : Dave Chappelle's Block Party.
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Papoose
16/07/2007 01:23
Papoose, de son vrai nom Shamele Mackie (né le 31 décembre 1978) est un rappeur originaire du quartier de Bedford-Stuyvesant, à Brooklyn (New York).
Biographie [modifier]
Originaire du même quartier que Notorious B.I.G. ou encore Mike Tyson, Papoose est découvert par le grand public en 2004 après avoir rejoint le label Thug-A-Cation du producteur DJ Kay Slay, figure incontournable du Hip-Hop New-Yorkais. Il est particulièrement reconnu pour ses mixtapes.
En 2005, il remporte le MTV award du meilleur rappeur de l’année.
Papoose se distingue par sa versatility comme il aime l'appeler. Il peut en effet écrire sur n'importe quel thème, prônant le hardcore, la violence et la haine comme la plupart de ses acolytes mais offrant également une écriture plus construite et réfléchie, se basant sur son autobiographie qui est comparable à celle de beaucoup de jeunes issus des quartiers défavorisés de la métropole américaine
Anecdotes [modifier]
Son nom de scène (qui désigne un jeune enfant indien) lui aurait été donné par sa grand-mêre dans sa jeunesse.
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Papoose
16/07/2007 01:24
Papoose, de son vrai nom Shamele Mackie (né le 31 décembre 1978) est un rappeur originaire du quartier de Bedford-Stuyvesant, à Brooklyn (New York).
Biographie [modifier]
Originaire du même quartier que Notorious B.I.G. ou encore Mike Tyson, Papoose est découvert par le grand public en 2004 après avoir rejoint le label Thug-A-Cation du producteur DJ Kay Slay, figure incontournable du Hip-Hop New-Yorkais. Il est particulièrement reconnu pour ses mixtapes.
En 2005, il remporte le MTV award du meilleur rappeur de l’année.
Papoose se distingue par sa versatility comme il aime l'appeler. Il peut en effet écrire sur n'importe quel thème, prônant le hardcore, la violence et la haine comme la plupart de ses acolytes mais offrant également une écriture plus construite et réfléchie, se basant sur son autobiographie qui est comparable à celle de beaucoup de jeunes issus des quartiers défavorisés de la métropole américaine
Anecdotes [modifier]
Son nom de scène (qui désigne un jeune enfant indien) lui aurait été donné par sa grand-mêre dans sa jeunesse.
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KRS One
16/07/2007 01:34
Kris Lawrence Parker alias KRS One, né le 20 août 1965, est un MC natif de South Bronx, New York. Il est souvent désigné comme un acteur majeur du "Vrai Rap", le rap dit "politique".
Débuts Gangsta Rap [modifier]
C'est durant son adolescence, passée dans les rues et à la bibliothèque du quartier à apprendre la philosophie et l'histoire, qu'il a d'abord adopté son pseudonyme de Kris Parker en maniant l'art du graffiti dans le voisinage, signant ses œuvres d'un « KRIS-One », qui devient par la suite K.R.S.-O.N.E. (Knowledge Reigns Supreme Over Nearly Everyone).
C'est après une rencontre avec Ced Gee, leader des Ultramagnetic Mc's, que Kris décide de rapper, et enregistre avec lui, grâce à son sampler-boîte à rythmes, un morceau intitulé « Advance ». À cette même époque, dans un refuge, il rencontre un éducateur, Scott la Rock, qui lui fait connaitre le milieu new-yorkais aux travers de soirées avec le crew d'antan de Scott, les Celebrity 3, que Kris finit par intégrer et renommer Boogie Down Crew.
Il forme Boogie Down Productions, ex-Boogie Down Crew avec DJ Scott la Rock, son mentor, et sortent leur premier album, Criminal Minded (1987) chez B-Boys Records, un album aux influences dancehall dans le flow, contenant des samples de James Brown et des textes équivoques sur le thème du meurtre (« 9mm Goes Bang »).
Ces années Boogie Down sont aussi des années de notoriété grandissante pour KRS-One, qui se retrouve souvent opposé aux Juice Crew de Queens-bridge lors des battles (notamment le Battle For Rap Supremacy), et en particulier à Mc Shan, lors d'un mémorable et assassin « The Bridge is Over » de KRS-One, venu dans le bastion du Juice Crew, afin de prouver à Mc Shan, et surtout au crew, toute l'étendue de sa maitrise verbale, déclenchant une polémique sur le quartier d'origine du Hip Hop (South Bronx pour KRS et le Queens-Bridge pour le Juice Crew).
The Teacher [modifier]
Scott la Rock assassiné, Boogie Down se tourne de plus en plus vers un rap politisé, plus connu comme du rap conscient (assimilé au Rap Politique). KRS-One devient alors un rappeur moins tourné vers la provocation et plus réfléchi, et fédère des rappeurs autour des compilations HEAL et Stop The Violence Movement. Il se sépare de son pseudonyme de battle « The Blastmaster » (Le Pulvérisateur) au profit de « The Teacha » (Le Prof') et trouve en KRS-One un acronyme de « Knowledge Reigns Supreme - Over Nearly Everyone » (La connaissance règne en maitre sur presque chacun de nous).
Chez Jive Records sortent alors avec le Boogie Down les albums By All Means Necessary (1988) avec des références à Malcolm X telle que la couverture où Kris apparait avec un uzi à la main et guettant à la fenêtre, Ghetto Music : The Blueprint Of Hip Hop (1989), puis en 1990 Edutainment, Live Hardcore Worldwide (1991), et enfin en 1992 Sex And Violence dernière album en date du BDP.
Pour son premier album solo, Return Of The Boom Bap, KRS-One s'entoure de producteurs talentueux dont le plus illustre est DJ Premier (la première moitié de Gangstarr) et d'autres comme Showbiz et Kid Capri. KRS-One continue de provoquer avec le très efficace et néanmoins très critique « Sound of Da Police », l'une des chansons de ce premier album acclamé par toute la scène new-yorkaise.
Dans le second album éponyme KRS-One, il s'adjoint les services de Channel Live, Busta Rhymes, Mad Lion ou encore Fat Joe. En 1997 sort I Got Next où figurent outre « Step Into A World », des collaborations avec Redman et en bonus track un remix du « Step Into A World » par Puff Daddy.
Carrière récente [modifier]
En 2001, KRS sort The Sneak Attack qui fait suite à A Retrospective sorti en 2000 (compilation regroupant ses meilleures titres avec BDP et en solo), d'ailleurs ce nouvel opus apparait comme plus virulent que I Got Next, The Teacha comme il aime à se faire appeler sort ici en indépendant, sans grosses productions et sans guests vendeurs dans le seul but de répandre la connaissance.
Enfin en 2002 sort Spiritual Minded de Krs-One (ndlr : titre auto-dérisoire reprenant le nom du premier album de Boogie Down) et The Temple Of Hip Hop sur Koch (label avec qui il a conclu un contrat tout à fait particulier incluant une clause de conscience et une clause culturelle visant à véhiculer l'esprit du Hip Hop si cher à KRS-One). KRS-One, marqué par les évènements du 11 septembre 2001, montre ses influences gospel et donc religieuses avec des titres tels que « Lord Live Within My Hearth » ou « Come To The Temple ».
Aujourd'hui KRS-One est connu pour ses textes engagés socialement et politiquement qui prônent la connaissance de soi et l'éducation (comme sur « You Must Learn ») donne de nombreuses conférences dans les universités (Harvard, Yale, Stanford), il agit également beaucoup dans le secteur social en créant « Human Education Against Lies » distribuant des livres et disques aux plus démunis.
Rappeur conscient, poète, producteur, bienfaiteur, religieux (pasteur de l'église de Riverside - Harlem et fondateur du « Temple Of Hip Hop »), il a également été, suite à son départ de Jive (après I Got Next), directeur artistique pour Warner.
Ses derniers albums, The Mixtape (2002), sa version longue Prophet vs. Profit (2002), Kristyle (2003) et Keep Right (2004) ont continué dans le même style autant sur le plan des thèmes et des textes que musicalement. Sans concession, ils n'ont rencontré qu'un succès limité. KRS-ONE a lui même déclaré « I would rather sell a hundred records to the right people than a million records to the wrong people ».Sinon on le retrouve en 2005 en featuring avec Rockin' Squat d'Assassin sur le morceau "Our philosophy" sur l'album "Politikement incorrect" de Mr R.
En juin 2006 il sort l'album "Life", signé chez le label Antagonist. Cet album est une sorte de retour aux sources, on y retrouve un KRS énergique comme toujours, mais sur des productions épurées avec des featurings des membres du groupe "FootSoldiers". Encore une fois le Teacher nous rappelle que : "Hip Hop is not a product ; Hip Hop is you and me".
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Marley Marl
16/07/2007 01:39
Marley Marl de son vrai nom Marlon Williams, né le 13 septembre 1961 dans le Queens à New York (USA).
Biographie [modifier]
Il s'est intéressé à la musique très tôt par des spectacles de talent locales et des fêtes de quartier et est devenu un DJ accompli dès les premiers jours du rap.
Un des premiers super-producteurs hip-hop, il a été très tôt innovant dans l'art du sample en développant plusieurs techniques. Fondateur de Cold Chillin' Records, il a rassemblé beaucoup de grands talents New-Yorkais (MC Shan, Big Daddy Kane, Biz Markie, Roxanne Shanté, Kool G Rap & DJ Polo et Masta Ace entre autres). Son travail de producteur, pour ces artistes et plein d'autres, avec des samples entraînants, rythmés a permis de rendre le hip-hop plus accessible. Le plus important, cependant, était ses habiletés en tant que beatmaker.
Marley Marl fut l'un des premiers au sein de James Brown Records pour son approche groove mais a aussi appris à adapter ses rythmiques avec ses samples, ce qui a diminué la dépendance du hip-hop aux boîtes à rythme et a donné une saveur moderne à ses productions des années 80.
Il a recruté ce qui est devenu l'un des premiers collectifs raps de talent, The Juice Crew.
S'il y a un producteur à connaître et dont l'on doit se souvenir en tant que précurseur du beatmaking, c'est bien Marley Marl. Ce pionnier, trop longtemps sous estimé, sera vite une grande inspiration pour les producteurs les plus plébiscités actuellement à savoir Dj Premier ou Pete Rock. DJ Premier n'a-t-il pas déjà affirmé maintes fois que sa formule à succès trouvait toutes ses sources dans une des productions de Marley, à savoir 'Nobody Beats The Biz' ? Membre fondateur du Juice Crew, ceci n'empêcha pas Marley de multiplier ses collaborations et de révéler une panoplie impressionnante de stars actuelles. Tout le monde veut rencontrer Marley Marl, sa renommé au sein du rap est énorme…
Marlon William, natif du Queens, commence aux côtés de Fly Ty et Mr. Magic en animant un show sur WBLS radio. Très vite il sort ses premières prods sous le pseudo de Mr. Square et fait la connaissance de Roxanne Shanté. Elle sort un 'Roxanne Revenge' qui la catapulte au sommet. La carrière de Marley Marl est alors lancée et les coups de téléphone fusent de toute part avec des collaborations à la clef. Devenu influent dans l'industrie rapologique, il donne sa chance à son compagnon de route MC Shan. La légende veut que les 2 hommes se soient rencontrés alors que Shan tentait de voler la voiture de Marley Marl… Malgré cet incident, une réelle amitié voit le jour entre les 2 hommes et, lorsque MC Shan sort 'Down By Law', Marley Marl devient incontournable sur la scène new-yorkaise.
Avec l'aide du label Cold Chillin', Marley Marl commence alors par abattre ses cartes et par produire entièrement les albums de ses autres protégés. Il fait d'abord connaître au public Biz Markie (à ses débuts seulement âgé de quatorze ans). Ce dernier débute en beat-boxant dans les premières parties des concerts de Roxanne pour au final intégrer le Juice Crew et lui donner quelques-uns de ses meilleurs moments avec l'album "Goin' Off". Dans l'ombre de Biz Markie, lui écrivant nombre de ses textes, se cache le King Asiatic Nobody's Equal mieux connu sous le pseudonyme de Big Daddy Kane. C'est donc logiquement que BDK et son DJ Mister Cee qui se connaissent déjà bien seront les prochains à venir se ranger au sein du crew de Juice (surnom de Mr. Magic qui donnera naissance au nom du groupe). En 1988, lorsque "Long Live The Kane" atteint les bacs des disquaires, BDK se voit acclamer comme l'un des meilleurs emcees en activité. Porté par ce nouveau leader, le Juice Crew est alors au sommet de la pyramide rapologique et est considéré comme le crew dominant. Dans la foulée, Eric Barrier et William Griffin Jr alias Eric B et Rakim viendront demander conseil à Marley Marl. Celui-ci s'implique alors dans la génèse des classiques 'Eric B Is President' et 'My Melody'.
A l'aide de la renommée de l'émission Rap Attack, Mr. Magic et Marley Marl découvrent un nouveau talent nommé Masta Ace. Masta Ace gagne 6 heures de studio en compagnie de Marley Marl à l'issue d'un concours de rap dans le Queens. Impressionné par le talent du jeune Master Ace, Marlon lui produira deux titres qui figureront sur le fondateur "In Control Volume 1", faisant ainsi émerger Masta Ace. Avec "In Control Volume 1" sorti en 1988, on peut dire que Marley Marl met définitivement sur le devant de la scène les producteurs en livrant le premier véritable album de producteur tel qu'on le connaît aujourd'hui. Officialisant l'utilisation des samples et étoffant au cours de sa carrière les techniques de production, il est le producteur qui fait définitivement rentrer le rap dans sa forme moderne et lui donne ses lettres de noblesse. Mais, après quelques temps, le Juice Crew est en perte de vitesse, dépassé par la nouvelle vague d'artistes qui déferle sur la Big Apple…
Dans les germes de la chute du Juice Crew se trouve bien entendu le beef avec KRS-One. En 86, inutile de dire que l'influence Marlonesque sur les emcees de l'époque est terrifiante et que tout le monde veut s'approprier ses talents. Tout le monde, jusqu'à ce qu'une personne répondant au blaze de KRS-One, fidèle représentant du Boogie Down Productions sorti tout droit du South Bronx, vienne rencontrer Mr. Magic dans les bureaux de Cold Chillin' Records, déjà fondé à l'époque, pour lui présenter une démo de lui et de son groupe. Lorsque Mr. Magic l'envoie balader en lui disant que le niveau du BDP est bien en dessous de celui du Juice Crew et qu'il devrait abandonner car il ne fera pas l'affaire, KRS-One, vexé, n'attend pas longtemps pour enregistrer son titre dévastateur où il prend pour cible tout le Juice Crew j'ai nommé 'The Bridge Is Over', réponse ironique au 'The Bridge' de Mc Shan. Le beef est ressentit dans toute la big apple et le BDP fait donc de l'ombre au Juice Crew qui se retrouve vaincu après plus d'un an d'acharnement discographique. Si le Juice Crew parvient à maintenir sa popularité pendant un temps, les attaques portés par BDP entameront sérieusement sa crédibilité…
Cependant, les projets continuent de s'empiler pour Marley Marl et la qualité reste. Avec l'aide de Marlon, un autre duo légendaire lancera ainsi un premier album d'anthologie "Road To The Riches", une fois de plus intégralement produit par Marley. On parle évidemment ici de DJ Polo et Kool G Rap. Marley donne ensuite sa chance à un des fidèles soldats du Juice Crew : Craig G. Puis il permet à Masta Ace de prendre son envol en produisant l'intégralité de "Take A Look Around". Enfin, il permet au très enragé et engagé Intelligent Hoodlum (mieux connu aujourd'hui sous le patronyme de Tragedy Khadafi) de se faire connaître.
Alors que l'aventure du Juice Crew touche à sa fin, Marley trouve une seconde jeunesse en redonnant des couleurs à une autre légende du rap en perte de vitesse : LL Cool J. S'il a déjà produit pour des artistes extérieurs au Juice Crews (Heavy D notamment), son duo avec LL fera grand bruit. Car "Mama Said Knock Out" est incontestablement le meilleur album de LL Cool J et on peut dire que Marley Marl y est pour beaucoup car, encore une fois, il produit tous les titres du disque et sait donner la couleur hardcore qui remettra LL en selle pour dix nouvelles années.
Au début des années 90, le raté "In Control Volume 2" signe définitivement la fin du Juice Crew. Peu de temps après, Marley Marl annonce qu'il quitte le label se plaignant de ne pas être assez payé pour tout le travail qu'il y fournit. Il commence alors à produire ailleurs et donne la vedette à quelques groupes comme Lords Of The Underground, Da Youngsta's ou plus tard Screwball. Chemin faisant, il fait connaître le talentueux producteur K-Def (du groupe Real Live) et se lie d'amitié avec Pete Rock. Après un procès de longue haleine, il récupère la propriété des masters de chez Cold Chillin' et continue d'apporter son soutien à Heavy D, aux Untouchables, à LL Cool J mais aussi à de jeunes rappers du Queens comme Noreaga. Il rencontre aussi des stars comme Flavor Fav, Terminator X, Slick Rick et Run-DMC sans jamais parvenir à atteindre une notoriété identique à la leur. Si, dans la seconde moitié des années 90, il a mis en veilleuse ses activités de producteur pour se concentrer sur la radio, Marley Marl nous est revenu en 2001 avec un bon "Re-Entry" pour le compte du label BBE qui a montré que malgré les années Marlon Williams restait toujours actif et doué aux manettes.
Au final Marley Marl reste underground et, pour preuve, il continue a animer son émission sur Hot 97 avec Pete Rock faisant encore et encore découvrir des emcees de l'ombre au contraire de toutes les autres radios ou chaînes capitalistes ne faisant que glorifier les "hip-pop stars". Si le hip hop survit, c'est justement grâce aux instigateurs que sont Marley Marl au même titre que KRS-One et tant d'autres qui resteront à jamais de véritables héros défendant les vrais valeurs de cette musique en restant fidèle au milieu underground qui est, je le rappelle, l'authentique voix de cette culture.
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